Bach on the beat
Bach on the beat
J.S Bach, Praeludium, extrait de la Suite n°1 pour violoncelle seul (BWV 1007)
J.S Bach, Aria extrait des Variations Goldberg (BWV 988)
J.S Bach, Praeludium pour Luth (BWV 999)
C. Walker-Viry, Choral, extrait de Fragments d'après le choral “Jesus meine Freude” (BWV147)
A Vivaldi, Allegro, extrait du Concerto pour violoncelle (3ème mouvement, RV 419)
J.P Westhoff, Imitatione al Campanella, extrait de la Sonate n°3 (3ème mouvement)
D. Chalmin, Another song
C. Walker-Viry, Menuet, extrait de Fragments, d'après le menuet 2 de la suite N°1 pour violoncelle seul de J. S. Bach (BWV1007)
C. Walker-Viry, Praeludium, extrait de Fragments, d’après le Praeludium pour clavecin de J.S Bach (BWV 847)
J.S Bach, Sarabande, extrait de la Suite française n°2 pour clavecin (BWV 813)
J.S Bach, Courante, extrait de la Suite n°1 pour violoncelle seul de J.S Bach (BWV 1007)
C. Walker-Viry, Allegro, extraits de Fragments, d’après le 3ème mouvement de la sonate n°2 pour violon seul de J.S Bach (BWV 1003)
J.S Bach, Aria « Seelenweide, meine Freunde », extrait du Petit livre d’Anna Magdalenna Bach
Aude Walker-Viry, violoncelle
André Costa en alternance avec Reynier Guerrero, violon
Tiko, human beatboxer
Franck-Emmanuel Comte, clavecin et direction musicale
Clément Walker-Viry, composition
Quentin Morichon, son
Un dialogue musical hors du temps
Le projet Bach on the beat s’inspire de l’esprit des œuvres instrumentales pour instrument soliste de JS Bach et propose une approche résolument contemporaine de leur expression musicale. En associant les sonorités des instruments baroques, l'énergie hip-hop du beatboxer Tiko et l’écriture minimaliste du compositeur Clément Walker-Viry, le quatuor d’artistes propose une relecture intemporelle et poétique de la musique de JS Bach. Augmentées et séquencées par un dispositif de « loopers », les mélodies du vénérable maître baroque se rapprochent de l’univers de la musique électro, s’inscrivant dans un cadre esthétique résolument actuel.
Bach on the beat questionne le rapport entre interprétation historiquement informée et création contemporaine. Derrière ce défi se cache un oxymore doublé d’une interrogation : une nouvelle musique ancienne est-elle possible ? Ou bien encore : une musique baroque ainsi "augmentée" est-elle susceptible de trouver un chemin d’écoute auprès d’un large public, si possible plus jeune et divers que celui de la musique dite "savante" ? Il faut se souvenir que JS Bach ne jouait que de la "musique contemporaine" et que sa démarche créative répondait à des envies du moment en lien avec les aspirations de son époque.
Retrouver la spontanéité de ce répertoire et le faire partager largement est donc le défi de Bach on the beat ! Rythmes, couleurs et énergie sont les points marquant de ce projet créatif et surprenant qui brouille volontairement les repères et dépasse les frontières communément établies.
Note d’intention de Clément Walker-Viry :
Avec l’écriture de Fragments, commande du Concert de l’Hostel Dieu, l’idée première est de prélever un élément marquant de l’œuvre de Bach – un motif, une mélodie, une harmonie – pour en faire le point de départ d’une nouvelle composition. Prélude, menuet, sonate. J’aime travailler à partir du souvenir de cette musique, de son empreinte émotionnelle, qui ouvre l’inspiration à une création nouvelle. L’intégration du looper dans le processus de l'écriture fait un pont direct avec l’univers de la musique électronique et minimaliste, utilisant le concept de boucles qui se superposent comme des briques musicales, créant un édifice sonore en mouvement. Instruments baroques et beatbox tissent ensemble un dialogue entre passé et futur. En concert, chaque musicien dialogue en direct avec les motifs qu’il enregistre, enrichissant les timbres et les textures. Le looper devient une extension du musicien, un écho de son instrument, un double avec lequel il bâtit peu à peu une œuvre vivante et aux multiples dimensions.
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@William Sundfor

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Avec le soutien de la SPEDIDAM.