Ce projet s’inscrit dans la lignée de Vivaldi reloaded ou Metamorphosis, projets-phare du Concert de l’Hostel Dieu qui ont largement séduit aussi bien le public néophyte que celui habitué au répertoire baroque ; autant de créations qui ont pour point commun de souligner les correspondances entre le répertoire instrumental baroque et l’univers minimaliste contemporain. Une différence notoire caractérise néanmoins Bach to minimalism : la fusion des deux sensibilités y est davantage poussée, jusqu’à proposer un continuum sonore homogène et immersif. S’inspirant de la fascination des compositeurs minimalistes pour l’œuvre du Bach, le programme fait correspondre le génie contrapuntique du cantor de Leipzig avec l’énergie pop des textures rythmiques de Steve Reich et Karl Jenkins, les méditations de Arvo Pärt et Karl Jenkins faisant écho quant à elles, à l’intériorité de L’Art de la Fugue.